Shéhérazade l’enchanteresse

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Une comédienne seule en scène prend les habits de Shéhérazade la conteuse qui, pour échapper à la mort, ouvre avec malice les tiroirs de récits étranges et merveilleux, emportant ainsi petits et grands dans un voyage plein de rebondissements.

Et comme par magie, Shéhérazade se métamorphose tour à tour en marchand, en djinn, en ifrite, en vieillard, en khalife, en jeune fille prononçant des paroles d’exorcisme…

Si le spectacle a été créé dans une salle de théâtre, le centre culturel Auguste Dobel disposant d’une telle structure, il peut bien sûr s’adapter à d’autres espaces comme les médiathèques. De même, la durée du spectacle est modulable en fonction du public concerné (de 40 mn à une heure), sachant qu’il s’adresse à des 6-12 ans.

AGNES, CONTES POUR ENFANTS
Photo Stefania IEMMI
AGNES, CONTES POUR ENFANTS
Photo Stefania IEMMI

Note d’intention

En construisant ce spectacle, en travaillant sur le montage effectué par Agnès Valentin, je me suis aperçu que je ne connaissais aucune des histoires qu’elle me présentait. Et pourtant, toutes ces histoires étaient formidables, drôles et donnant matière à une véritable recherche de sens.

Dans l’univers tellement fourni du conte, « Les Mille et Une Nuits » sont peut-être les plus célèbres. Cependant peu de personnes les ont finalement lus en entier. Ce n’est pas si grave. Ils sont tellement nombreux que l’on peut à sa guise picorer dans l’ouvrage et se rassasier au hasard des pages d’une histoire terrible, émouvante ou comique.

Shéhérazade est présente au début ou à la fin de l’histoire, elle fait le lien avec le conte suivant, puisqu’il faut bien nourrir l’appétit du roi Chahryiar pour le merveilleux.

Eviter la mort et celle d’autres femmes en racontant des histoires, des contes à dormir debout, tel est le postulat des « Mille et Une Nuits ».

Comment ne pas s’émerveiller de l’idée du poète qui chercha, il y a déjà tellement de temps, à pallier la folie meurtrière par l’imagination ; car au travers de cette histoire, de toutes ces histoires, il en est une qui revient continuellement, une histoire d’amour et de paix, un rêve de sage, de fou ou d’enfant…

Nous vous convions à un spectacle qui peut être vu de tous, d’une durée de 40 minutes à une heure, un temps de parole et de geste, où vous pourrez découvrir  ou redécouvrir des histoires extraordinaires.

Agnès Valentin est seule en scène, il n’y a pas d’effets de théâtre, il y a juste une comédienne qui, par son énergie et son talent, nous emmène dans un voyage universel, celui du conte, ce vecteur commun à toutes les civilisations.

Philippe Penguy

Macbeth

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Toutes photos(c)Stefania Iemmi 2012

Créé le 7 septembre 2012 au théâtre Le Ranelagh (Paris 16ème) et joué ensuite au Centre Culturel Jacques Duhamel à Vitré (Ille et Villaine) et au théâtre Berthelot (Montreuil), ce spectacle a été joué près de 70 fois.

Production : Compagnie Cyclone/théâtre Le Ranelagh. Résidences : 2 semaines à Gonesse (Val d’Oise) et 2 semaines à Vitré (Ille et Villaine). Macbeth, de William Shakespeare. Mise en scène et lumières : Philippe Penguy. Traduction : Jean-Michel Desprats. Décor : Sylvain Cahen. Costumes : Marie-Hélène Repetto. Création musicale et sonore : Jean-Michel Deliers, Denis Zaidman. Photographies du spectacle : Stefania Iemmi. Avec : Laurent Le Doyen, Agnès Valentin, Emmanuel Oger, Anne Beaumond, Teddy Melis, Emilie Jourdan, Lionel Robert, Géraldine Moreau-Geoffrey, Jean-Michel Deliers, Denis Zaidman.

Voir le prologue : Prologue Macbeth

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Résumé

« Macbeth » est une tragédie à part dans l’œuvre de Shakespeare. Tragédie du sang et du chaos, paradoxe sur le pouvoir et l’inconscient, elle porte en elle cette poésie compacte, pas forcément « jolie », mais évocatrice et puissante.

Duncan, roi d’Ecosse, sauve son trône grâce à la loyauté et au courage de ses généraux, Macbeth et Banquo. Célébrés comme des héros, les deux amis rencontrent sur la lande trois sorcières qui délivrent leur prophétie : Macbeth deviendra roi et Banquo engendrera des rois…

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Dès lors, l’engrenage de l’ambition se met en marche. Poussé par sa femme, Macbeth assassine Duncan. C’est le premier crime d’une longue série. Devenu roi d’Ecosse, il décide ensuite d’éliminer Banquo et sa descendance, et fait régner la tyrannie sur tout le royaume. Mais le remords et la folie le guettent, pendant qu’en Angleterre Malcolm, fils de Duncan, prépare la reconquête.

Sorcières monstrueuses ou séductrices, portier paillard, assassins tordus côtoient les rois et les guerriers, donnant corps et relief à la noirceur.

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Revue de Presse :

Dans une mise en scène tout en symboles, on retrouve avec bonheur tous les méandres de l’âme humaine. Cela commence comme dans un songe. On ne sait où se trouve la ligne d’horizon, la terre semble se mouvoir et se liquéfier jusqu’à l’apparition des trois sorcières. La pièce de Shakespeare est un morceau de bravoure où chaque personnage est ciselé, bijoux sans éclats, rongés par leurs turpitudes. Quelle leçon de philosophie. Quelle étude humaine, quelle épopée moderne. Un très beau moment théâtral. Pascale Besses-Boumard. La Tribune.

Il faut du courage, de la foi et de la passion – et peut-être une dose d’inconscience – pour s’attaquer à une telle oeuvre où se mêlent grandeur, complots, assassinats, ambition, folie et remords, fantastique et poésie. Philippe Penguy nous en propose, dans ce magnifique théâtre du Ranelagh dont les sombres boiseries conviennent parfaitement à l’univers tourmenté de l’auteur, une version à la fois épique et classique. Nicole Bourbon. Reg’Arts.

Le décor de Sylvain Cahen est réussi et les costumes de Marie-Hélène Repetto simplement sublimes. La beauté de ce théâtre magnifique participe au charme et la foi de cette vraie troupe emporte l’adhésion. Christian-Luc Morel. Froggy’s Delight.

 Voici une production shakespearienne plutôt rare (Macbeth n’est pas souvent monté) et tout à fait réussie. Texte excellent, tendu comme un arc, que le metteur en scène Philippe Penguy a à peine raccourci en adaptant la traduction de Jean-Michel Déprats. Sa mise en scène est résolument dynamique : il utilise toutes les ressources du théâtre pour agrandir ce qui peut sembler un « petit » plateau pour une pièce comme celle-là. Agnès Valentin en lady Macbeth est impeccable, tant au début de la pièce où, calculatrice et sans état d’âme, elle pousse son époux au régicide, que dans la scène de somnambulisme où, dévorée par le remords, elle n’est plus que le spectre d’elle-même. Maglm (Mag elle aime)

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Le théâtre du Ranelagh démarre en fanfare sa saison par le non moins mythique Macbeth. Ce spectacle événement, s’appuyant sur une scénographie épurée, tient toutes ses promesses tant la mise en scène de Philippe Penguy nous rappelle l’âge d’or des films de capes et d’épées. Exportant le spectacle dans la salle même, Philippe Penguy, plonge le public au cœur de l’action. La troupe de comédiens décline avec talent l’une des œuvres majeures du grand Will. Les comédiens sont justes et  nous procurent plaisir et émotions qui couronnent cette belle réussite. Laurent Schteiner. Théâtre.com.

 Le dispositif ingénieux qui sert de décor, l’utilisation d’un gigantesque tissu, évoquant le flottement de la croûte terrestre et des éclairages de qualité permettent de donner une impression de largeur. La respiration de ce spectacle répond à une mise en place soignée des acteurs et de leurs mouvements, une sonorité musicale appropriée et l’agencement des combats sont très bien venus. Bruno-Stéphane Chambon. Politique Magazine.  Lien interview

Le décor est simple, un long tissu figurant la lande, une passerelle pour le château. C’est dans ce décor que pendant plus de deux heures les comédiens évoluent. La mise en scène est efficace, les costumes adaptés. Un classique merveilleusement bien adapté. Ouest-France.

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Note de mise en scène

L’œuvre de Shakespeare porte cette universalité passionnante, foisonnante, vertigineuse, qui nous permet aujourd’hui encore de prendre le pouls du monde et de notre condition humaine éternellement questionnée. Pièce tragique, pièce politique, « Macbeth » est la pièce du chaos, et notre monde est également un chaos en devenir, à moins qu’il ne soit déjà LE chaos.  » Macbeth » est une pièce qui va vite, l’enchainement des situations et la rapidité de l’action entrainent et surprennent les protagonistes eux-mêmes dans la dynamique infernale du crime.

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Macbeth est un homme qui de héros devient tyran sanguinaire, mais il est aussi une force et un mystère. Surtout, il n’est pas seul. Macbeth est double, et Lady Macbeth l’accompagne comme Juliette accompagne Roméo. Nous avons choisi d’explorer la dimension mystérieuse de ce couple maudit, mais passionnel, mais amoureux car la tragédie de Macbeth révèle des myriades d’éléments qui nous dépassent.

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« Le clair est noir, le noir est clair, Planons dans la brume et le mauvais air.  » claironnent dès le début de la pièce les sorcières. S’extirpant des profondeurs de la Terre, elles surgissent, se transforment en êtres vaguement humains, sorcières à barbes, créatures maléfiques. Sûrement moins maléfiques, toutefois, que les hommes eux-mêmes. Avant d’entamer sa ronde bouffonne, le trio infernal, tel un coryphée antique, prend un malin plaisir à titiller les peurs, les frustrations, les ambitions, la faim dévorante du couple Macbeth pour le lancer dans une aventure de folie et de mort.

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Sons d’ailleurs et instruments rares et anciens, joués sur scène par deux musiciens font entrer le spectateur dans un univers sonore, une scénographie virtuelle, un décor qui ne dit pas son nom. Au chaos mental répond le chaos du monde, à la fois effrayant et fascinant. Macbeth est une pièce cosmique, une pièce métaphysique questionnant l’être au monde, sondant la dimension à la fois tragique et bouffonne de notre condition humaine. Le rire n’est jamais loin du ricanement, le ricanement du cauchemar.

La découverte de la langue et du rythme du texte induits par la traduction de Jean-Michel Desprats a constitué une part importante du travail avec les comédiens. Il s’agissait de dégager la gestuelle, le rythme charnel de cette langue à la fois âpre et poétique. Imaginer un langage des corps pour une pièce de chair et de sang a été un autre axe de recherche : danse-contact, étreintes, combats.

Une scénographie simple, composée d’un tissu de 150 m² figurant la lande ou le magma, une passerelle pour le château permettant plusieurs niveaux de jeu, la table du banquet. Nous cherchons à convoquer l’imagination plutôt que l’historicité, le symbole plutôt que la réalité dans une pièce qui fait la part belle à la fantasmagorie.

Lien vidéo présentation : Ranelagh

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« Louise, elle est folle » de Leslie Kaplan

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Louise, elle est folle. Une pièce de Leslie Kaplan. Mise en scène : Philippe Penguy. Distribution : Anne Beaumond et Agnès Valentin. Création sonore : Jean-Michel Deliers. Lumières : Anne-Marie Guerrero. Production Compagnie Cyclone. Résidence de création de 2 semaines à Port-Louis (56) en avril 2016.

Ce spectacle reçoit le soutien de la SPEDIDAM (LA SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées).

Actuellement :

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Voir la bande-annonce :

Résumé : Deux femmes s’affairent dans un décor de chantier. L’une installe des bâches, l’autre empile méticuleusement des canettes de bière. Cette opposition entre l’utile et le futile va déterminer toute la suite. Pour ces deux femmes dont on ne connaîtra jamais le nom, le conflit est là, présent, palpable dans les corps et dans les mots. L’une reproche à l’autre sa trahison, de manière obsessionnelle, récurrente tout au long de la pièce. L’autre ne comprend pas, ou fait semblant de ne pas comprendre. Seule Louise, témoin invisible et bouc émissaire, pourrait nous en dire plus, mais on ne la verra jamais. Et puis il y a les réconciliations, les sujets sur lesquels elles sont d’accord, la société de consommation, la pollution, la politique, Dieu, l’enfance qui affleure de manière burlesque ou tragique. Et nous, les spectateurs ? On écoute, on rit souvent, on s’interroge, on sourit parfois, on est ébloui par la virtuosité du langage de Leslie Kaplan, qui au travers de ce texte drôle et fort, caustique et émouvant, nous fait sentir de manière brûlante notre actualité…

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(c)Sarah Merzouk 2016

Programmateurs, vous pouvez télécharger le dossier ici : LOUISE dossier

Et regarder le teaser : Teaser Louise, elle est folle

Voici le message de soutien de Joël Jouanneau à l’issue de notre sortie de résidence en avril 2016 :

Lorsque la comédienne Anne Beaumond m’a remis pour lecture Louise, elle est folle, de Leslie Kaplan, me demandant s’il pouvait être envisagé que la compagnie Cyclone de Philippe Penguy s’installe en résidence à Port-Louis une quinzaine de jours afin d’y travailler, j’ai sagement pris le livre et précisé que j’allai tout d’abord le lire avant de lui donner ma réponse, et après lecture si je l’ai vite appelée pour lui dire oui, ce oui était celui d’un lecteur certes séduit par le texte mais surtout perplexe quant à son passage au plateau, et c’est même cette  perplexité qui était motrice, à l’image du joueur de poker disant oui chiche, oui pour voir. Deux semaines après la réponse était sur le plateau, devant un public par deux fois enthousiaste, tout autant que moi, confronté à deux comédiennes virtuoses incarnant une langue afin d’incarner leurs personnages, une langue alerte où les mots disent la folie du jour et de l’époque dans un espace épuré, un pur geste scénographique pour esquisser ce chantier qu’est le monde d’aujourd’hui, chantier qu’il nous faut bien entreprendre si l’on veut réparer les vivants, et regardant cela je me suis dit : dommage que tu ne sois pas directeur de théâtre, tu t’empresserais de le produire et de le programmer.

Joël Jouanneau, 17 juin 2016. 

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(c)Sarah Merzouk 2016

Les trois premières représentations de Louise, elle est folle ont été accueillies avec enthousiasme les 22, 24 et 25 novembre 2016 à l’Espace Beaujon (Paris 8ème). Leslie Kaplan nous a fait le plaisir de sa présence le 24 et a rencontré les spectateurs à l’issue de la représentation. En janvier 2017 nous sommes allés présenter ce spectacle au Théâtre du Petit Matin, à Marseille.

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(c)Sarah Merzouk 2016

Note d’intention

Le projet de monter Louise, elle est folle est né du désir des deux comédiennes et de leur complicité. L’une découvre le texte Louise, elle est folle dans le même temps que l’autre voit Déplace le ciel, par Frédérique Loliée et Elise Vigier à Saint-Denis… désir évident de s’emparer de l’écriture de Leslie Kaplan et de ce dialogue « renversant » entre deux femmes.

Elles me proposent alors ce texte. Je travaille régulièrement avec elles tant sur des projets purement professionnels comme Macbeth de Shakespeare, ou sur des projets mêlant professionnels et amateurs dans le cadre d’actions s’inscrivant dans la vie de la cité (ateliers d’écriture et de jeu menant à un spectacle ou au tournage d’un court-métrage). Notre dernière collaboration s’est d’ailleurs faite dans le cadre de Mars au féminin à Noisy-le-Grand. Un travail mené avec 16 femmes a donné naissance à un spectacle intitulé, Femmes de légende, représenté à l’espace Michel Simon le 8 mars 2014.

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(c)Sarah Merzouk 2016

J’ai tout de suite été conquis par ce texte à la fois drôle et engagé, qui interroge un monde affolé, en perte de sens, dans lequel l’humain n’est plus que quantité négligeable, un texte qui fait la part belle au langage, tour à tour obsessionnel, créatif, poétique, logorrhée, vide ou plein, qui enferme ou qui libère.

Ces femmes chassent le cliché, traquent la langue de bois, pointent l’absurdité par un langage décalé. Elles déboulonnent les idées reçues en laissant apparaître des situations saugrenues, en déplaçant les lignes de la normalité et de la folie. Il y a de la joie, de la curiosité, de la fantaisie, de l’étonnement dans cet échange sans concessions. Aucune psychologie dans la situation : elles se parlent, se questionnent sur elles-mêmes et sur le monde avec franchise et brutalité.

Car ce dialogue jubilatoire est aussi plein de violence : ces femmes se cherchent, s’accusent, se sentent trahies par l’autre et par les mots de l’autre, ressassent les reproches qu’elles s’adressent. Le rapport à l’autre est un rapport de force, comme dans la société. Une joute entre deux femmes miroirs « comme si chacune représentait pour l’autre quelque chose qu’elle rejette », en elle-même et dans le monde. Le théâtre est simplement là, dans ce conflit et cette rencontre avec l’autre, dans le rythme et la précision des mots qu’elles se lancent.

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(c) Sarah Merzouk 2016

Pas de situation « réaliste » pour ce duo-duel oratoire. Les deux femmes s’enferment et s’échappent d’une construction improbable faite d’un escabeau, d’une bâche, à la manière d’un perpétuel chantier. Où l’action se déroule t’elle ? Dans un squat, un appartement ? Chantier à l’image de leur vie et du monde. Chantier des corps en mouvement sur une recherche à venir. Chantier de la langue en perpétuel mouvement, au sens mouvant, à la ponctuation jubilatoire, à la grammaire rafraîchissante.

Très vite, il m’est apparu évident de faire appel à Jean-Michel Deliers pour la création sonore. Outre le fait que Leslie Kaplan évoque des bruits, des craquements dans ses didascalies, ce huit-clos qui parle tellement du monde ne peut qu’être envahi par ce dernier. Protégées par des murs, nos deux protagonistes ne peuvent échapper aux tourments de la civilisation, celle-ci les rattrape, se fait tout d’abord entendre et finira par les submerger.

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(c)Sarah Merzouk 2016)
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(c)Sarah Merzouk 2016

Femmes de légende

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toutes photos (c)Stefania Iemmi 2014

Ce spectacle a été conçu en 2014 à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. A cette occasion, la compagnie Cyclone a été sollicitée par la Mairie de Noisy-le-Grand afin de mener à bien un grand projet destiné à être représenté à l’Espace Michel Simon, en présence de 500 spectateurs.

Au final, un plateau de 17 artistes, dont 14 comédiennes et 1 comédien amateurs de la ville accompagnés de 2 professionnelles, les comédiennes Agnès Valentin et Anne Beaumond. Une forme à la frontière du théâtre et de la danse contemporaine, mise en scène par Philippe Penguy.

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Distribution : Agnès Valentin, Anne Beaumond, Kheira Bezouaouïa, Marie-Claire Bouny, Nicole Giné-Castellvi, Gérard Grébert, Céline Laneres, Marie-Laure Legrand, Catherine Lollivier, Salima Melili, Lise Mirzica-Odisio, Christine Mourgues, Patricia Mourgues, Assia Saci, Victoria Taing (violon), Alix Touchard, Jacqueline Touchard.

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Mélisande et le père Noël

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Toutes photos (c) Stefania Iemmi

Mélisande et le père Noël : Conte de Noël théâtralisé et mis en musique. Texte et mise en scène Philippe Penguy. Avec Agnès Valentin ou Tiphaine Sivade, Jean-Michel Deliers, Denis Zaidman, Philippe Penguy ou Arman Vossougui.

En 2018 une version actualisée voit le jour au théâtre Essaïon. En 2020, elle est programmée entre le 6 et le 12 décembre à Noisy-le-Grand ainsi qu’à Levallois-Perret. Programmateurs, n’hésitez pas à nous contacter pour les quelques créneaux restants… L’arrivée du père Noël est prévue pour le plus grand plaisir des enfants!

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Parcours du spectacle :

Ce spectacle a vu le jour en 2008, à l’occasion du millénaire de Vitré. Ce conte théâtral et musical a depuis été joué à Emerainville, aux Mureaux, à Noisy-le-Grand, Maromme, Issy-les-Moulineaux… Il a été également représenté à Paris, au Sudden-théâtre en 2010 et au théâtre Essaïon en 2011 et 2012, ainsi qu’à la Comédie de la Passerelle. Programmateurs qui souhaitez accueillir ce spectacle au moment des fêtes de Noël, téléchargez le dossier en  cliquant ici : dossier 2019

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MELISANDE ET LE PERE NOEL

Résumé :

 Au Moyen-Age, un château et un village sont le théâtre de multiples péripéties. On y croise Elise et Mélisande, deux fillettes malicieuses, un menuisier bourru et Gwendoline, une fée loufoque qui a plus d’un tour dans son sac. Chacun court après ses rêves : les petites souhaitent recevoir des cadeaux, les grands cherchent à satisfaire les désirs des petites. Dans ce grand chaudron ou mijote l’imagination des uns et des autres, l’idée de faire des cadeaux aux enfants du village est lancée. Mais qui va s’en charger ? La terrible Reine des fées va-t-elle laisser faire ? Débute alors la folle aventure du Noël des enfants, qui va bientôt se répandre dans le monde entier…

Pas de bande-son pour ce spectacle, mais des musiciens jouant d’instruments aux noms venus de très loin, vielle à roue, psaltérion, rote, pour une invitation au rire et au rêve.

MELISANDE ET LE PERE NOEL

La presse :

Edition « Ouest-France » du 15 décembre 2008 à l’occasion de la création du spectacle à Vitré le 13 décembre 2008 :

 « Un peu plus tard, le pas de chevaux résonnait au passage des chevaliers, courbés sous l’averse eux aussi… L’après-midi, heureusement, un spectacle de conte médiéval était proposé aux petits enfants, bien au chaud à la salle du Temple. Une invitation au rêve, fort bien mise en scène par la compagnie Cyclone. Pendant ce temps, la pluie, elle, continuait de tomber, sans la moindre accalmie (…). »

Revue Arès :

La salle cabaret de l’Essaïon se prête parfaitement à ce type de conte médiéval, avec ses pierres apparentes et ses voûtes. Au final : un bien joli spectacle, qui colle bien à l’ambiance des fêtes à venir…

La Muse :

Un beau récit à deux voix, auxquelles s’ajoutent deux musiciens, avec des instruments anciens étonnants vielle à roue, flûte, psaltérion, rote.  Dès les premières phrases, dès les premières notes, les enfants montrent leur intérêt pour cette légende de Noël, qui remonte à des temps anciens et leur expliquera pourquoi les enfants trouvent des cadeaux dans leurs souliers le jour de Noël.
Au centre de cette évocation, l’amitié entre deux fillettes, une gentille fée fofolle, qui a outrepassé ses pouvoirs, un papa menuisier, un peu bourru, autant de personnages pittoresques et sympathiques. La musique et le chant prennent, à bon escient, le relais du récit théâtralisé, l’ensemble permet de passer un excellent moment.

MELISANDE ET LE PERE NOEL

Avis de spectateurs :

-Juste un petit mot pour vous dire que j’ai assisté avec mon petit garçon à la première de « Mélisande et le Père Noël » au Sudden Théâtre et que nous avons beaucoup apprécié tous les deux. C’est très bien écrit, joué et mis en musique. L’histoire contée, les instruments de musique, les chansons font vraiment appel à l’imaginaire des enfants. Ce spectacle nous a comblés. Merci à vous quatre.

-Bravo !                                                                                                                                                Si vous en avez marre des Pères Noël de supermarché ce spectacle est fait pour vous ! Il revisite avec force le mythe. On nous propose ici un conte à l’écriture fine et pleine d’esprit. La narration est ponctuée d’épisodes musicaux délicats et parfois de chants. Mélisande et le Père Noël est un bon moment à vivre avec ses enfants. A l’instar des comédiens aux atours soignés, le Sudden théâtre est un petit écrin aux dimensions humaines qui permet d’avoir une vraie proximité avec l’histoire. La mise en scène est sympa et se plonger à l’origine du barbu à manteau rouge est un vrai régal ! A voir sans aucun doute !

-Nous avons beaucoup aimé !
Un très beau spectacle avec de beaux textes et une interprétation originale – mon petit garçon de 3 et demi a beaucoup aimé, à voir !

MELISANDE ET LE PERE NOEL

-Joli conte de Noël pour petits et grands
Une jolie évocation de Noël avec des comédiens très inspirés et une mise en scène très originale. Les rires des enfants sont le meilleur hommage à l’originalité de ce spectacle. De plus, quelques dialogues au second degré permettent aux adultes d’y prendre également beaucoup de plaisir.

-Nous l’avons vu, allez y !
L’auteur a pris le soin de dédier ce spectacle aux enfants sans pour autant le démunir d’intérêt pour les adultes. Par une interprétation dynamique et une ambiance musicale colorée, la troupe nous ramène à nos souvenirs d’enfance les plus enfouis. Un bon moment de conte poétique et onirique. Toutes les émotions sont présentes. Bref… complet.

-Bon spectacle                                                                                                                             Dans un format particulièrement adapté aux jeunes enfants (4 et 7 ans pour les miens), cette légende de Noël vous est contée durant 45mn par 4 comédiens et musiciens. Les enfants sont surpris à la découverte d’instruments fort anciens et à leurs sonorités particulières. Le jeu est bon et juste, c’est à dire sans trop en faire. Défaut qui est parfois le pendant des spectacles pour enfants en ces périodes de fêtes de fin d’année ! Seule la multiplicité des rôles tenus par la comédienne et le comédien les plus en avant, peut un petit peu perturber la perception des plus jeunes pas encore rodés à ce genre de gymnastique. Mais le ton et le jeu sont bons, le rythme alerte, les costumes et la musique parfaitement en adéquation… Bref un bon moment !

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D’une guerre l’autre, paroles de Français dans la tourmente

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Ce spectacle, créé en 2014, a été choisi pour les Journées du Patrimoine en 2014 au C.H.R.D à Lyon, pour la Nuit des Musées 2017 au Musée de la Résistance de Limoges, ainsi que pour la célébration du 11 novembre 2018 à Vicq-sur-Breuilh.

Programmateurs, vous pouvez télécharger le dossier du spectacle ici : Dossier D’une Guerre L’autre version Septembre 2019

Voir la page Facebook consacrée au spectacle : Page « D’une guerre l’autre… »

Dernière date : 12 avril 2019 au Ludion à Villemoisson-sur-Orge (91).

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Après une programmation au théâtre de Ménilmontant en 2014, au théâtre de la Reine Blanche en 2015, au théâtre Clavel en 2016, des représentations à Lyon et en région parisienne, à Gonesse, Limoges, Vigneux-sur-Seine en 2017, la compagnie reprend ce spectacle théâtral et musical en 2018 pour les commémorations du 11 novembre à Vicq-sur-Breuilh.

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D’une guerre l’autre au musée de la Résistance de Limoges, le 20 mai 2017

Mise en scène : Philippe Penguy. Textes réunis par Agnès Valentin. Création musicale Jean-Michel Deliers (Saxophone soprano, tambour, harmonica) et Denis Zaidman (accordéon diatonique). Création lumière : Vincent Tudoce.

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Outre les représentations que nous pouvons effectuer dans le cadre de votre programmation, ce spectacle convient également pour des représentations pour le public scolaire des classes de 3ème et des classes de lycée. Nous sommes d’ailleurs en train de travailler dans ce sens avec la ville de Gonesse dans le cadre d’un Contrat Urbain de Cohésion Sociale après avoir déjà travaillé avec des collèges et lycées de Paris et de banlieue. A cet effet, des pages pédagogiques sont incluses dans notre dossier.

Ecrits, chansons, poèmes. Une matière foisonnante pour un spectacle fort sur les deux grands conflits du XXème siècle.

Avec humour et gravité, comédiens et musiciens vous entrainent dans la traversée pleine d’émotions d’une période exceptionnelle de l’Histoire, où le désespoir côtoie l’urgence de vivre, la peur le dépassement de soi, révélant ses traîtres et ses héros.
Un spectacle théâtral et musical où jeunes et moins jeunes se retrouvent autour d’une mémoire récente, familiale, provoquant débats, émotions, rires parfois.
Textes et chansons restent d’une portée saisissante et continuent d’interroger notre monde.

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Revue de presse :

-Chronique de Robert Bonnardot sur sorties-a-paris.over-blog.fr et TV5

Une belle production, proposée par la Compagnie Cyclone. Il y a plein de trouvailles, c’est une riche idée, bien réalisée. Philippe PENGUY, a fait une excellente Mise en Scène, d’une précision horlogère.

-D’UNE GUERRE L’AUTRE, des paroles de Français dans la tourmente des deux guerres mondiales

Alors que la République se demande comment fédérer ses citoyens, ce spectacle fait entendre aux sons du saxophone et de l’accordéon des paroles, poèmes, chansons, courriers ou articles de journaux de Français dans la tourmente des deux guerres mondiales. Ecrivains célèbres ou citoyens inconnus, tous racontent et témoignent de la violence et de l’horreur du conflit. Apollinaire, Céline, Daudet, Eluard, et les autres, anonymes, témoins ou victimes.

Agnès Santi, La Terrasse

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À partir d’écrits de témoins de leur époque, célèbres mais aussi anonymes, tous également pris dans la tourmente D’une guerre l’autre, la Compagnie Cyclone réussit la gageure d’intéresser, d’émouvoir et d’assurer le devoir de mémoire d’un « plus jamais ça »…

 – Jean-Yves Bertrand, Revue-spectacles.com

 -D’une guerre l’autre, spectacle théâtral et musical, entre tourments et notes…

Vu ce 11 février au théâtre de la Reine Blanche, magnifique spectacle ‘D’une guerre l’autre’. Une troupe de comédiens parle des guerres 14-18, 39-45, entre colère et éclats de rires, espoirs et chansons, un spectacle inclassable de qualité sur l’urgence de vivre et le combat pour la dignité. Avec Philippe Penguy, Agnès Valentin, Jean-Michel Deliers, Denis Zaidman, sur une mise en scène de Philippe Penguy. A voir…

Jann Halexander  http://neigesdubresil.canalblog.com/

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Note d’intention

Conçue au départ pour les « Nocturnes du Musée de l’Armée », à l’Hôtel National des Invalides, sous la forme d’un parcours-spectacle, cette proposition littéraire, musicale et théâtrale est à présent disponible dans une version qui peut s’adapter à une présentation dans une médiathèque, un mémorial, un théâtre ou un musée.

Au delà de l’intérêt historique, nous souhaitons également mettre l’accent sur la dimension littéraire et artistique de ce programme. En effet, les auteurs les plus prestigieux, de Guillaume Apollinaire à Louis-Ferdinand Céline, d’Alphonse Daudet à Paul Eluard, sont convoqués à l’heure d’écrire une histoire des deux guerres mondiales. Témoins de leur époque, parfois engagés sur les champs de bataille, ils donnèrent à leurs récits une dimension poétique et dramatique absolument bouleversante. Pour autant, nous n’avons pas oublié les anonymes, les sans-grades, témoins et souffre-douleurs de ces années noires. Leurs écrits font naître chez ceux qui les écoutent une émotion et une empathie palpables. Nous interrogeant sur la force de ces textes, nous constatons que ces époques sont encore proches de nous, qu’ elles font partie non seulement de la mémoire collective de tous, mais aussi de la mémoire familiale de chacun. Il n’est pas si loin, il est encore présent, ce moment où une mère, une grand-tante évoquent l’exode et les tickets de rationnement, le frère parti au front, les voisins arrêtés par la Gestapo.

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Et c’est ce passé si proche et si lointain, à l’heure de la révolution numérique, qui fait que les jeunes générations sont touchées par ces écrits, que les débats autour de ces périodes sont encore si passionnés. Les deux guerres mondiales ont façonné notre monde, les soubresauts économiques et boursiers de l’entre-deux-guerres font écho à nos propres incertitudes quant à la finance mondiale, le spectre du pouvoir totalitaire ressurgit à chaque élection majeure, que ce soit dans notre pays ou bien sur le plan mondial.

Et puis il y a les discours. Ceux des hommes politiques. Là en revanche, s’inscrivent la netteté d’une opinion, la force d’un engagement, ou bien le renoncement aux idéaux et l’aliénation de la liberté. Et c’est ainsi que reviennent les fantômes de Clémenceau, de Churchill, celui de de Gaulle mais aussi de Pétain. Nous avons voulu une forme parfois grave, mais également ludique, nous apercevant que l’humour et la grâce d’une chanson font souvent passer au premier plan des idées simples telles que la résistance à l’oppression et la dénonciation des pouvoirs abusifs, et que lorsque la liberté revient ou que la guerre se termine, la joie éclate dans les cœurs et se répand à la vitesse de l’éclair.

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Affiche pour la création au théâtre de Ménilmontant :

AFFICHE CIE CYCLONE