
Perceval à la conquête du Monde est la deuxième pièce d’une trilogie consacrée au légendaire Arthur, Roi de Bretagne. Production compagnie Cyclone. Avec le soutien de la ville de Gonesse et de l’ADAMI.
Perceval à la conquête du Monde, de Philippe Penguy. Mise en scène Véronique Langeley. Avec Didier Boulle (Perceval) Philippe Penguy (Arthur, Gauvain, Wallrog, Le chevalier Vermeil, le roi-pêcheur) et Isabelle Lux (Korrigan, la mère, Thibaut, Blanchefleur, Guenièvre).
Le jeune Perceval, naïf et brave, ignorant et talentueux, part en quête du roi Arthur et de ses redoutables chevaliers. Les yeux grands ouverts sur le monde, il ignore tout des préjugés… En route, il perdra une partie de sa candeur et sera lancé à la recherche du Graal par le roi Arthur.
Ce spectacle, créé à Gonesse en 2005, a été accueilli de manière enthousiaste par la presse :
« Il y a tout ce qu’il faut de duels, de scènes d’action et de suspense pour capter l’attention du public. Un sujet passionnant que la compagnie Cyclone maîtrise admirablement ». Henriette Bichonnier, Télérama.
Avec Perceval à la conquête du monde, la compagnie Cyclone offre au jeune public son deuxième opus d’une future trilogie sur le monde arthurien. Isabelle Lux et Philippe Penguy (qui signe aussi l’écriture du texte) se partagent une pléiade de rôles et utilisent différentes techniques de jeu, de la commedia dell’arte au clown en passant par des combats stylisés. Le rôle de Perceval est confié à Didier Boulle qui s’identifie aux jeunes, friands d’aventures étonnantes et de jeux rigolos. Sans artifice, loin de se soumettre aux exigences d’un public nourri de Seigneur des anneaux et autres Harry Potter, la compagnie Cyclone sait tenir ses spectateurs en haleine, en alternant des tableaux graves et poétiques, intimistes et burlesques. Comme dans un rêve inventif, Perceval est un peu chacun de nous. Sans cheval, ni bouclier, mais avec la conviction que le Graal est à la portée de notre main. Myrto Reiss, Le journal du théâtre.
Onze personnages, trois comédiens, sept tableaux. Le rythme très soutenu du spectacle invite le jeune spectateur à partager des situations graves, intimistes, burlesques ou poétiques. Un décor évolutif permet la reconstitution de différents lieux : forêt, salle du trône, maison de Perceval… Les différentes techniques de jeu employées – théâtre, comédia dell’arte, combats stylisés – permettent à l’enfant d’entrer pleinement dans le récit et de soutenir son attention jusqu’à la scène finale très onirique du château du Graal. Plus d’une dizaine de costumes, la variété des personnages, les combats vont également dans ce sens. Le texte de Philipe Penguy dont c’est la troisième pièce à destination du jeune public, s’inscrit parfaitement dans une démarche ludique et pédagogique.
Quatre panneaux coulissants, une dizaine de costumes, trois comédiens et hop ! on se retrouve dans le monde médiéval du roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde. Le roi Arthur et son trône longiligne, Gauvain et Thibaut avec leurs armures sur des chevaux en bois, la mère de Perceval dans sa cuisine avec louche et poêle, Korrigan dans son habit de lutin-fou du roi, le roi Pêcheur toujours assis, car malade, détenant le secret du Graal, sa fille avec son panier plein de fruits. Perceval, enfin, un adolescent rieur, plein de vie et de courage, à la fois naïf et déterminé. Tout est là et rien n’est visible, si ce n’est par les yeux de notre imagination et grâce à l’énergie déployée sur la scène.
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